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Personnage de fiction ? Albert Caponi… à l’Ultime Western !

On ne vas pas vous faire lire le roman complet d’Albert Caponi, mais vous présenter les grandes lignes de la construction d’un des personnages fictifs crée pour l’Ultime Western (scénario Heaven or Hell) pour vous donner un avant gout du travail d’écriture réalisé pour un participant. Le personnage d’Albert Caponi, dont vous aurez déjà imaginé les consonnances le liant à un certain Al Capone, est un clin d’œil. Dans l’aventure, il est le patron du saloon de LaHood. L’écriture du personnage va donc conté au participant sa vie, ses rencontres, les évènements clés qu’il a vécu et tout ce qui l’a conduit à se retrouver patron de saloon au moment ou va débuter notre histoire, celle que le participant va donc choisir de vivre, faisant ainsi évoluer, en toute liberté, le personnage qu’il va interpréter: Albert Caponi !

L’Introduction:
Elle permet de placer le lecteur, donc le participant, dans la situation vécue le jour J juste avant le début de l’aventure (ou du moins la veille). La voici:

« Il aura donc fallu que Big Bob s’occupe de lui pour éviter que tu ne lui tranches la gorge. Sam n’est pas un mauvais type, mais il a tendance à boire un peu trop et se lancer dans des insultes à n’en plus finir… et on insulte pas « Al » et ses origines italiennes. Tu as vu rouge…
Sam Walton, un cowboy qui travaille pour le ranch d’Emiliano Pulco Valdez était venu passer la soirée dans TON saloon : le Double U Saloon de LaHood.
Il finira la soirée en cellule de dégrisement, et son compagnon de cellule pourra lui faire une dernière conversation avant la pendaison de demain.

Cette pendaison, tout le monde l’attend ! Wade Evans va finir sa célèbre carrière de hors-la-loi au bout d’une corde et ça, c’est bon pour les affaires, tout le monde viendra vider des godets au saloon pour commenter l’événement et la manière dont ce salopard se sera tortillé au bout d’une corde ! Généreux, tu n’hésiteras pas à offrir une tournée à tous ces soiffards. Tu as discuté avec Ernesto Moralès, le patron de la Cantina à Paso del Loco afin de vous partager les clients comme d’habitude : à toi la journée et à lui le soir !

Cette semaine s’annonce particulièrement fructueuse : la pendaison, puis les élections de LaHood, tous ces braves gens qui vont dépenser leur bon argent en ville. Ajouter à cela ce merveilleux concours de poker organisé par la firme Winchester, rien que pour toi et LaHood : ce sera une semaine exceptionnelle ! Le couronnement pourrait en être ta propre élection au poste de Maire… rien que ça ! »

Rien que dans l’intro, on y mentionne déjà d’autres personnages et les faits qui vont arriver.
Regardons maintenant quel est l’historique de notre personnage Albert !


« Alberto Caponi, fils de Guiseppe Caponi, immigré italien au Nouveau Monde.
De ton enfance, rien à raconter de particulier. Ton père était un commis, petit trafiquant et homme de main pour les pontes de la communauté italienne locale.
Né à Chicago en 1836, tu quittes la ville en 1850 pour monter ton affaire.
Entrepreneur dans l’épicerie fine (spécialité des fruits et légumes) et importation de produits d’Europe, tu installes ton commerce à Louisville – Kentucky. La guerre civile, qui éclate en 1861, met un terme à tes activités de commerçant respecté.
En mai 1861, tu es enrôlé (presque de force) dans l’armée de l’Union. Un Italien n’a pas bonne presse et on t’invite très clairement à envisager l’armée comme moyen d’intégration. Sous la pression des Irlandais de Louisville (ce sont eux qui tiennent toute la fabrication du Rye et autres alcools forts), plus par souci du commerce que par patriotisme, tu t’engages. Tu comprendras bien trop tard qu’ils souhaitaient mettre la main sur ton joli commerce et son emplacement idéal. Les salopards. »

Albert devient patron de bar… Continuons donc l’histoire de sa vie par un élément marquant: son métier de patron de Bar et comment il a commencé. Dans cette partie, nous utilisons des éléments de l’histoire américaine comme la construction de la ligne de chemin de fer transcontinentale et qui a été mise en scène dans une série TV récente « Hell on wheels » (je vous la recommande vivement).

« Tu décides de rejoindre la construction de la ligne de chemin de fer transcontinentale afin d’y trouver un emploi. Les types ne seront pas trop regardant sur ton origine et ne poseront pas de questions sur ton passé. Tu arrives à Omaha, Nebraska en septembre 1864. C’est de là que part la ligne en construction de l’Union Pacific Railroad. Tu y travailles somme ouvrier à la construction de la ville. Ensuite, tu es détaché sur l’avancement de la ligne à travers les territoires hostiles. Tu es rapidement devenu un incontournable, tu traînes dans tout un tas de magouilles et, vu l’état des ouvriers et leurs besoins primaires, tu imagines bien vite ouvrir un débit de boissons sous forme d’établissement itinérant. Ayant réuni un petit pécule, tu ouvres enfin ton établissement « Caponi’s Spirit Delight » le 1er avril 1865, alors que le chantier s’installe dans un endroit qu’il nomme Ogallala dans le territoire du Colorado. C’est là que tu rencontres Heinrich Müller, qui suit l’avancée du chemin de fer et conduit, avec son père, des chariots de matériel pour approvisionner la bête, le fameux train surnommé affectueusement « Hell on Wheels » et ses forçats, les nombreux Irlandais, noirs et autres travailleurs de force qui posent sans cesse des miles et des miles de rails.
La soirée commence fort, tu as mis le paquet pour que tout le monde se lâche (et lâche surtout ses dollars !). Le chantier fait une pause, car l’armée est censée chasser quelques bandes d’Indiens en maraude afin de vous permettre d’avancer en sécurité. Situation qui ne plaît guère à Thomas Durant, le grand patron, en visite sur le chantier…
C’est le soir de ton ouverture que les Indiens attaquent le camp de tentes…

Les coups de feu, les cris, la fumée… Tu as un shotgun à la main, bien décidé à défendre ton bien chèrement payé ! Un Indien se jette de son cheval, et fonce en direction de la porte de ton établissement (un façade de bois avec une vraie porte de saloon, le reste n’est qu’une grande tente de toile). Comme une furie, le sauvage fait sauter, d’un grand coup de casse-tête, la mâchoire d’un pauvre type sur son chemin avant de se jeter dans ta direction avec la ferme intention de te faire subir le même sort. Les clients déjà à l’intérieur sont en panique, la plupart n’ont pas d’armes car tu les interdis.
Campé sur tes deux jambes, le fusil à double canon bien calé sur sur la hanche, tu le sèches d’une double décharge alors qu’il a le bras levé prêt à te casser le crâne à juste 2m de toi…
C’est cet exploit qui te vaudra ta réputation !
En signe de trophée, tu récupères un grigri indien sur le corps du vieux bougre afin de t’en faire un porte-bonheur et d’y coller, dès que la situation est sous contrôle, ton premier dollar durement gagné ! Un porte bonheur de premier choix ! ! ! »

Fortune, avenir radieux et pourtant tout va s’écrouler avant de rebondir à LaHood. Albert à fait fortune à Tucson grâce au rachat (dans des conditions plus que douteuses…) du Red Rose Saloon. Mais la chance va tourner avant que se présente une dernière opportunité.

« En juin 1874, tu es clairement un homme riche. Tu penses étendre tes activités, ouvrir d’autres établissements… Cependant, les autorités, qui t’avaient jusque-là à la bonne, commencent à changer leur regard sur toi. Tu es un peu trop voyant. Et puis l’un de tes concurrents, à défaut d’avoir les représentations commerciales, à mis en vente les Granola… Ces céréales en paquet, sortes de gourmandises, sont une folie commerciale ! Les gens se les arrachent ! En outre, le fabricant à eu la bonne idée d’y inclure des cartes de collections avec des figures légendaires et historiques de l’Amérique naissante !
Tout à commencé au General Store, puis la mode s’est rapidement répandue. Les gosses, les femmes, les pieds tendres et même les cowboys se sont pris au jeu !!! Tout le monde veut son Granola… Certains disent même que, moyennant un joli paquet de dollars, on peut avoir sa propre carte imprimée dans les paquets.
Tout cela n’arrange pas tes affaires.
Le shérif Morris est moins compréhensif, le projet d’extension et de travaux que tu avais déposé en mairie a été refusé, malgré la belle enveloppe glissée à deux conseillers forts vertueux… Le vent tourne pour Al Caponi.

L’opportunité se présente en décembre 1874. Avec la fin de Butcher Bill, LaHood est devenue une sorte d’attraction. Tu te rends donc dans cette petite ville poussiéreuse afin de voir de quoi il retourne. Point de Rich’Saloon… Il a été remplacé par le « Double U Saloon » tenu par Marie Borgia LaLaurie. La jeune femme est très malade et fatiguée suite à un accouchement difficile…
L’un des types qui balaye l’établissement te demande 1$ pour te montrer l’endroit où est mort le tyran. Il y a encore des traces d’impacts et de sang mal lavées. Le salopard renégat n’y a été tué que depuis quelques semaines, le 18 octobre dernier précisément.
L’établissement est intéressant, plutôt bien situé. Il y a des choses à faire et tu te promets d’y réfléchir après avoir discuté avec Miss LaLaurie, qui semble clairement vouloir changer d’air.
La ville est désormais sous l’administration du juge Parker, nommé par le Gouverneur du Territoire afin de mettre de l’ordre dans les affaires juridiques et les biens immobiliers (beaucoup d’habitants ayant été tués ou ayant disparu durant les deux années du règne du despote).
Des contacts sont pris avec Charles Hedgard, le propriétaire du General Store qui jouxte le saloon et différents habitants de la ville. Tu fais une proposition écrite à Miss LaLaurie, sans trop y croire. 2.500$, c’est bas, mais tu espères secrètement que l’urgence de son état la contraindra à prendre un décision en ta faveur. »

Albert est donc devenu un notable au sein de la ville de LaHood. Il siège au conseil municipal. La date de l’aventure approche, le moment ou notre participant va devoir prendre la main sur son personnage. Voici les 3 dernières dates clés mentionnées dans son histoire.

10 octobre 1876 – LaHood, Nouveau Mexique La fin de Wade Evans… La bande a été rattrapée non loin d’Upper Ridge Hills par le marshall James T. Bell et ses hommes, accompagnés de Doug Barton. Wade Evans, blessé, a été ramené en ville où il sera pendu le mardi 18 octobre au matin.
17 octobre 1876 – LaHood, Nouveau MexiqueIl a fait particulièrement chaud aujourd’hui, et ce soir, tout le monde profite de la bière fraîche de ton saloon. D’autres sont déjà à Paso del Loco, attablés en terrasse. Sam Walton a particulièrement bien picolé. Cowboy chez Don Pulco Valdez, il reste avant tout un Américain sensible à l’ambiance des saloons… Tu vois bien que, s’il continue à faire le zouave, cela risque d’agacer. Le shérif Stanton et les Barton sont en vadrouille afin de sécuriser les abords de la ville au cas où. Des types d’Evans seraient dans le coin. Il a donc confié la garde du prisonnier à Big Bob. Avisant  Kad Worrington, le contre-maître de Monty Declan Ward, tu lui demandes son aide afin d’emmener Walton en cellule de dégrisement. Ce dernier tient à peine sur ses jambes.Vous arrivez devant le bureau du shérif, où Big Bob sirote une tasse de café en discutant avec Miss Atwood, l’institutrice. Expliquant rapidement la situation, vous laissez Sam entre les mains de Big Bob. Il va finir la nuit en cellule à cuver son whisky…
18 octobre 1876 – LaHood, Nouveau MexiqueUne belle journée qui commence. Une semaine fructueuse où tu as tout à gagner !Mais d’abord… enfin ouvrir ta boîte de Granola et découvrir quelle carte tu vas pouvoir ajouter à ta collection !

Et voila ! bien sûr, vous n’avez lu ici qu’environ 1/10 de l’histoire d’Albert ! Vous imaginez donc qu’un tel personnage a un passé bien riche avec pleins d’aventures et de rencontres dont certaines vont apparaitre au fil de l’aventure que notre participant va vivre. En résumé, des casseroles à gérer, des compromis, des choix à faire et un passé riche. Vous avez lu (en résumé) une partie de l’histoire. Désormais, ce sera a vous d’écrire le suite, en vrai ! C’est ça l’Ultime Western !

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