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John Chisum : de l’histoire à la fiction Ultime Western !

Figure historique incontournable (mais méconnue) de l’histoire de l’ouest américain, personnage haut en couleur, puissant et imposant, John Chisum fait parti de la légende des grands propriétaires terriens et éleveurs de l’histoire de l’ouest. Un peu popularisé par le film « Chisum » (1970) ou John Wayne tient le rôle, le personnage de John Chisum est également un incontournable des scénarios de l’Ultime Western. Quand la réalité historique devient de la fiction.

Attention Spoiler Alert Ultime Western !

John Simpson Chisum (1824–1884)

John Simpson Chisum (1824–1884) est un grand éleveur de bétail de l’Ouest américain.

Né dans le comté de Hardeman, Tennessee, le 18 août 1824. Sa famille migre au Texas en 1837. Chisum se lance dans l’élevage en 1854 et devient l’un des premiers éleveurs à amener et faire paître ses troupeaux au Nouveau-Mexique. Il est propriétaire d’un grand ranch à Bosque Grande, à environ 65 kilomètres au sud de Fort Sumner, avec 100 000 têtes de bétail. En 1866 et 1867, Chisum forme un partenariat avec les éleveurs Charles Goodnight et Oliver Loving pour rassembler leurs troupeaux et les vendre à l’armée et aux mineurs du Colorado. Il parvient à éloigner tous ses concurrents, par la persuasion le plus souvent mais parfois aussi à coups de fusil. Il se retrouve à la tête du plus grand cheptel des États-Unis : 100 000 bêtes, que ses cow-boys avaient pour bonne partie volées aux Indiens et aux petits éleveurs.

En 1878, Chisum, associé à Alexander McSween et John Tunstall, est impliqué dans la guerre du comté de Lincoln, motivé par des intérêts financiers et politiques locaux.

Le personnage de John Chisum dans l’Ultime Western est construit à partir d’éléments de l’histoire mais modifié et adapté pour servir la scénarisation de l’aventure que propose l’Ultime Western aux participants.
Voici donc quelques extraits du personnage tel qu’il est écrit dans nos histoires :

1822 – 1835 | Tennessee | Comté de Hardeman | Premiers pas
Fils de Claiborne et Lucinda, tu es né le 15 août 1822, sur la plantation des Chisum située dans l’ouest du Tennessee. Tu es élevé à la dure en compagnie de ton frère James, ton aîné de 18 ans.

Début 1832, ton grand-père décède. La famille reste dans le comté de Hardeman jusqu’à l’été 1835. Claiborne décide alors de tenter sa chance sur des terres plus prometteuses en rejoignant le comté de Red River au Texas. Il est un des tout premiers colons à arriver dans la région, c’est l’un des fondateurs de la future petite bourgade de Paris.

La vente de la plantation du Tennessee a permis à la famille d’accéder à une certaine aisance matérielle qui aurait pu voir l’oisiveté s’installer au sein du clan Chisum. Cependant, Claiborne n’est pas le genre d’homme à s’endormir sur un lit de dollars. Il est intelligent, fougueux, et ambitieux pour les siens. Dur en affaire, il inculque à sa progéniture non seulement le respect de ceux qui marchent droit dans l’honneur, mais également le mépris pour ceux qui s’écartent sur les sentiers hasardeux de la forfaiture et de la déloyauté. Pour eux, il est sans pitié et sans empathie.

C’est dans cet état d’esprit que ton père t’a éduqué, et c’est cet état d’esprit qui forgera ton caractère pour les années à venir.

1849 | Nouveau Mexique | La Hood | Le Ranch Chisum
Lors de ton arrivée en 1845, La Hood était à peine plus qu’un misérable relais frontalier composé d’un amas de planches, de toiles et de quelques cabanes en dur. Quatre ans plus tard, une véritable petite ville commence à voir le jour.

Des colons se sont installés au fil du temps. Ils ont bâti des habitations, construit une église, ouvert des commerces. Les citoyens se sont dotés d’un conseil municipal afin de fournir un semblant de structure légale à la communauté.

Le ranch Chisum a pris de l’ampleur et occupe désormais un vaste territoire qui longe la frontière mexicaine, à l’est de La Hood. C’est la plus grande exploitation de la région. Tu y emploies une trentaine de cowboys. Ils sont chargés d’entretenir et de convoyer les centaines de têtes de bétail qui paissent sur tes pâturages : des Longhorns et des Angus, prélevées sur les troupeaux de la famille au Texas, des bêtes solides qui ne craignent pas les rigueurs du climat.

Ta façon d’appliquer la loi sur tes terres n’est pas toujours du goût des autorités de La Hood. Mais tu n’en as cure. La salle du nouveau conseil municipal a pu voir le jour grâce aux fonds que tu as mis à la disposition de la ville. Il serait de mauvais aloi que les notables envisagent d’administrer plus que des remontrances symboliques à ton égard. Ils le savent pertinemment. Une réelle volonté de te pousser à un changement d’attitude n’existe pas.

En somme, tu n’as besoin de personne. Ta conception assez expéditive de la justice a rendu plus d’une fois service à la communauté. Cette dernière te perçoit comme un homme droit et honnête. La racaille ne fait pas de vieux os. Tu la traites à ta façon : une bonne raclée, une nuit dans l’auge des cochons et une balle perdue en cas de récidive…

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